Photo : Super Néocide 350 cm3
Mardi 2 Octobre 1962 – Sesto.
Equipe : François, Hervé, Jean.
Véhicules : Coccinelle (250 cm3 bicylindre Peugeot de François)
L’Amie Crobulle de Hervé ( ?, peut-être Mahaut)
Solex (emprunt d’Hervé à Marie)
Super-Néocide de Jean
François part en moto à 12h ; Hervé tente de le suivre avec l’amie
Crobulle (Mahaut ?) et tombe en panne. Il se rabat sur le solex de Marie.
Je pars à 14h30 avec la Super qui marche le tonnerre après le trairement
énergique que je lui ai fait subir. Arrivé à Arudy je retrouve deux
goinfres en train de s’empiffrer de noisettes et autres nourritures
variées. Gavés, ils daignent se déplacer pour aller faire un peu
d’escalade. Il est 17h30.
A Sesto Hervé, plein d’énergie, démarre en tête et franchit le
Surplomb Patrice sans un clou, ce qui est une performance. Mais à la
sortie du surplomb il dérappe, se rattrape in extremis façon Escaliers G
ris, et se rétablit. François et moi sommes restés muets, plantés dans
le sol et le souffle court. Cette fois il se serait écrasé tout seul,
mais quand même ! La flemme de poser un clou, ou tout simplement le
désir de nous épater ?
A sa suite François, déjà un peu déstabilisé par la performance du
leader, s’emmêle les pinceaux et craint déjà une séance type Luna Park
suspendu à la corde. Il ne possède pas encore la technique de danceur des
rochers qui utilise ses pieds en toute circonstance. Mais ça viendra.
Je remplace Hervé en tête, passe par le Bloc et la Vire du Bloc Coincé
et continue par le Pas de la Nocturne. J’enchaîne par l’Aklon mais
Hervé, échaudé par la dernière fois qu’il l’a franchi, préfère traverser
sous la Cheminée Carrée et gravir l’arête Est de cette dernière.
C’est à la nuit tombante que nous rentrons, non sans nous offrir une
bière au « Soum me reposi », à Sévignacq.